Des spectacles à impact
Nos spectacles ne prennent pas partie. Nos productions, si.
Les spectacles de La Poursuite du Bleu ne sont pas pensés pour proposer des solutions mais bien pour exposer des problèmes de société. Pour autant, nous imaginons nos productions comme des leviers d’impacts sur les sujets qui nous tiennent à cœur.
A la suite de L’Inversion de la courbe, nous avons décidé d’offrir des places, chaque soir, à des publics souvent éloignés de la culture. Sur tous nos spectacles, une partie de notre jauge est ainsi dédiée à des associations comme Culture du Cœur ou Les Petits Frères des Pauvres.
Via la production de Melone Blu, nous avons décidé d’attribuer une partie de nos recettes de billetterie à des œuvres d’intérêt général. La billetterie de Melone Blu aura ainsi financé la plantation de 3000 arbres en France grâce à un partenariat avec l’association Reforest’action. Par ailleurs, les billets de Melone Blu ont été transformés en monnaie locale et responsable : grâce à de nombreux partenariats, les spectateurs de Melone Blu ont pu dépenser leurs billets de spectacle comme une monnaie locale leur offrant des produits et des réductions chez des commerçants vendant des produits bio, locaux, de saison, en vrac… à Paris et en petite couronne. Ce concept a été étendu à toute l’année au Théâtre 13 sous le nom de « billet responsable » et intéresse d’autres acteurs culturels désireux d’imiter la démarche sur leur territoire.
Avec Coupures, c’est la place du public que nous souhaitons interroger en l’associant, par exemple, à nos choix de production.
Enfin, autour de chaque création, nous imaginons des temps de sensibilisation du public sur les sujets qui nous sont chers. Nous réunissons ainsi des professionnels engagés, nos spectateurs et nos équipes autour de temps d’échange qui viennent ponctuer nos périodes d’exploitation.
Tous nos spectacles « débordent » ainsi des lieux de représentations et participent, à leur échelle, à changer le monde. Nous sommes des rêveurs, mais des rêveurs diurnes. Nous croyons qu’il ne faut pas laisser nos rêves s’envoler, qu’il faut les tenir ferme, les pieds solidement ancrés dans le sol. Ou alors, comme le disait Romain Gary, ces rêves partent, à « la poursuite du bleu, et tu ne les revois plus jamais».